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La ferme, la laiterie.
1873 – 1960
 
C’est à partir de 1873, lorsque Alfred DORMEUIL  en devient le propriétaire, que le Domaine de Montgarny va connaître son expansion.
En effet, en procédant à l’assainissement des marais afin de transformer les terres de la vallée en pâturages (environ 80 hectares) et en faisant construire une vaste ferme à l’emplacement du logis de ferme datant vraisemblablement du 18e siècle, Alfred DORMEUIL va transformer de façon radicale le domaine de Montgarny et en faire une exploitation moderne et innovante.
Il s’agissait d’une ferme herbagère dont la vocation était la production du lait et l’élevage du mouton. Grâce à l’énergie électrique fournie par une turbine hydraulique installée dans un moulin proche de la ferme et à l’eau courante provenant de sources captées et alimentant un réservoir, l’exécution des travaux agricoles était facilitée par une automatisation importante.
De même, les bâtiments répondaient aux exigences d’une ferme dite « modèle ».
Jusqu’en 1914, Alfred DORMEUIL, puis ses neveux André et Georges vont développer le domaine et à cette ferme de Montgarny, dite herbagère, d’une superficie de 180 hectares, il vont adjoindre les fermes de Moisy, du Bessy (céréalières) et de La Perrière (betteravière), des bois et terrains de chasse, pour constituer un ensemble de près de 1000 hectares !
La première guerre mondiale va détruire l’ensemble des bâtiments et réduire à néant ce vaste domaine. Toutefois, malgré l’ampleur de la tâche, André DORMEUIL, le propriétaire de la ferme, puis ses deux fils André et Jules, après s’être séparés des autres fermes (Moisy, Bessy, La Perrière) vont procéder à la reconstruction de cette ferme de style néo-normand que nous connaissons aujourd’hui.Tout en reprenant le plan d’une cour fermée de l’ancienne exploitation, c’est une ferme plus spacieuse et de conception encore plus moderne qui est reconstruite, avec ce souci de perfectionnement et d’innovation qui en font une ferme modèle, et qui présente un ensemble de bâtiments aux proportions élégantes.
Cette ferme va reprendre toutes les ingéniosités techniques d’époque : fumière centrale avec système de pompe permettant la récupération du purin, système d’abreuvage constant pour les chevaux, système de traite automatisée avec emploi d’une machine pneumatique, vastes greniers ouverts permettant stockage et circulation aisée et automatisée de la nourriture pour les animaux, présence d’une forge pour la réparation du matériel agricole,  et d’un  travail, qui permettait de ferrer les chevaux et les bœufs sur place.
Les bâtiments continueront d’abriter l’exploitation de la ferme jusque dans les années ’65 avant d’être en partie aménagés en boxes à chevaux.
 
La laiterie 
 
Jusqu’en 1960, grâce à ses 80 hectares de pâtures qu’elle comprend, la ferme de Montgarny est  exploitée en vue essentiellement de la production du lait. 
Il faut cependant mentionner l’élevage du mouton de race southdown réputée pour la qualité de sa viande qui consistait à entretenir un troupeau composé de 200 brebis toutes sélectionnées et à produire quelques types de tout premier choix qui sont cédés à des éleveurs. Cet élevage sera abandonné après la guerre 14-18 avec la reconstruction de la ferme.
L’exploitation qui comprend 100 hectares de cultures et 80 hectares de pâtures n’est donc entreprise que dans le but, d’une part, de subvenir à tous les besoins de la ferme, et, d’autre part, principalement à l’alimentation des vaches laitières.
Si en été, ce sont les pâturages qui sont affectés à l’alimentation du troupeau, en hiver, la nourriture est composée d’un mélange de betteraves, de foin haché, de son et de farine d’orge. Et c’est grâce à ce régime que la production moyenne par tête et par jour était de 9 litres « d’un bon lait riche et digestible ».
Déjà, dans les années 1900, à Montgarny, le lait est produit en vue de la vente directe à la consommation. C’est pourquoi, après chaque traite, le lait est filtré, refroidi, mis en bouteilles cachetées et immédiatement expédié à Soissons où il est distribué à domicile par les soins d’un service spécial, dépendant de l’exploitation. Déjà à cette époque, tout est mis en œuvre afin d’assurer la production du lait dans des conditions optimales d’hygiène. Ainsi, aucune vache n’entre à la ferme sans avoir été, au préalable, soumise, en quarantaine, à l’épreuve de la tuberculine et à l’examen d’un vétérinaire. A tel exemple que c’est à Montgarny que s’adressent les hôpitaux de Soissons pour leurs besoins quotidiens.
Après la guerre de 14-18, et avec la reconstruction, la laiterie voit sa raison sociale « Domaine de Montgarny » inscrite sur les bouteilles se transformer en « Laiterie de Montgarny ». La laiterie est installée dans des locaux de plus grande dimension afin d’améliorer le rendement, tant par la quantité que par la qualité. Le bâtiment qui abrite les étables est d’une construction techniquement intéressante : bâti sur une dalle de béton, la bouverie comporte quatre travées où se répartissent les vaches. Au dessus, un vaste grenier ouvert permettant le stockage du foin est constitué d’une dalle de béton armé, soutenue au rez-de-chaussée par six gros piliers en béton et deux grandes poutrelles également en béton. La charpente en bois est portée quant à elle par trois grosses poutres en bois. La modernité et les grandes dimensions de cette bouverie permettent un travail rationnel et automatisé pour assurer la nourriture et l’entretien d’un troupeau  de 90 vaches laitières, très en avance pour son temps.
C’est dans les années ’60 également que sera abandonnée l’activité de la laiterie.
La ferme de Montgarny a été inscrite aux Monuments Historiques le 2 avril 2002, pour sa totalité, y compris la cour comprenant le pédiluve et l’ancienne fumière, ainsi que les façades et toitures des maisons ouvrières, des logements du contremaître et du régisseur.