Un peu d'histoire
Situé dans une vallée entre les villages de Vauxaillon au Nord, de Laffaux à l'Est, de Neuville-sur-Margival à l'Ouest et de Margival au Sud, l'état major allemand a fait construire dès 1942 un immense centre de commandement et de comminication. Il s'agit du plus grand centre de commandement et de transmission construit en Europe occidentale.
Une conférence historique s'y déroule le 17 juin 1944, soit 11 jours après le débarquement des armées alliées sur les plages de Normandie. Cette conférence rassemble les principaux chefs d'état-major allemands...
Des unités de la 3rd Armored Division libèrent les régions de Soissons et de Laon en août 1944.
Après la création de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, OTAN, ce site voit l'installation d'un nouveau centre de commandement, de communications et d'instruction.
De 1947 à 1966, des militaires des forces alliées du commandement intégré de l'OTAN se succèdent dans les anciennes installations allemandes.
En 1966, le général Charles De Gaulle, Président de la République française décide de quitter le commandement intégré de l'OTAN.
Quelques années plus tard, c'est l'Armée française qui investit les installations pour y développer un centre d'entraînement commando. Plus de 80 000 conscrits et militaires de carrière s'y entraînent.
A la fin des années 1990, le plan Armées 2000 déclasse définitivement les installations du centre d'entraînement commando de Margival ; l'Armée française quitte les infrastructures du site.
Abandonné définitivement par l'Armée française, le camp d'entraînement commando devient le territoire des récupérateurs de matériel et de métaux. Les bâtiments, les bunkers sont démentelés les uns après les autres dans un quasi-total désintérêt.
Quelques projets de mise en valeur voient le jour. Compte-tenu de la présence de l'Armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, ces projets avortent.
En 2004, l'Armée française vend le camp aux communes de Laffaux, de Margival et de Neuville-sur-Margival qui rachètent leurs parcelles respectives.